Pourquoi le coton bio / Fairtrade de Kalani est-il si différent ?

Pourquoi le coton bio / Fairtrade de Kalani est-il si différent ?

Aujourd’hui, on s’attaque à une question que vous nous posez très souvent et qui a tout son sens. À l’heure où il est VRAIMENT temps de changer nos habitudes de consommation et de production, il était important pour nous de vous expliquer, simplement, en quoi notre coton, qui est notre matière première, est si différent. Ou en tout cas, l’approche que nous en avons depuis le début de Kalani et qui pour nous était une évidence. Au-delà de la culture du coton, il y a tellement d’impacts positifs à prendre en compte… Parfois invisibles. On vous l’explique dans cet article.

Depuis la création du concept en 2016, nous sommes fiers de ne jamais avoir changé de cap : avoir à cœur de vous proposer une qualité toujours au top et une transparence sans compromis.

 

Alors, en quoi notre coton bio / Fairtrade est-il si différent ?

 

Depuis 2016, nous travaillons en partenariat avec une coopérative de coton bio / Fairtrade en Inde à qui nous achetons directement leur coton bio.

 

Alors que la majorité des marques textiles dans le monde ont du mal à connaître le pays d’origine de leur coton, nous connaissons les villages, les fermiers et les communautés qui cultivent et récoltent notre beau coton à longue fibre (dit Cotton d’Égypte). Les marques textiles capables d’en dire autant, que ce soit en Inde, en Afrique ou en Amérique Latine, ne sont probablement pas beaucoup plus qu’une vingtaine.

 

La coopérative avec laquelle nous collaborons fait travailler plus de 10.000 petits fermiers, en les formant et en les incitants aux meilleures pratiques d’agriculture biologique. Ces pratiques pourrait aujourd’hui être appelées « agriculture régénérative » car c’est une agriculture qui est, bien entendu, sans OGM et sans intrants chimiques (pas de pesticides, ni d’engrais, ni de désherbants toxiques), mais aussi car elle tient compte de toute la biodiversité avoisinante. En effet, elle permet de planter des arbres d’essences locales pour délimiter les champs, d’utiliser les excréments des animaux pour nourrir la terre, de planter à des endroits et des périodes qui favoriseront l’irrigation par les pluies, etc.

 

 

Comment tout cela est possible ?

 

Et bien, en achetant le coton bio / Fairtrade au vrai prix du coton bio / Fairtrade, en travaillant directement avec la coopérative, en impliquant toute la chaîne d’approvisionnement dans la démarche, en respectant et en valorisant le travail des agriculteurs de coton.

 

En moyenne, nous payons notre coton bio / Fairtrade, 13,5% au-dessus du Premium Fairtrade, soit 26% plus cher que le coton bio d’ailleurs et environ 46% plus cher que le coton conventionnel.

 

Nous convenons des prix du coton à l’avance avec la coopérative et ses agriculteurs. Si la bourse s’écroule et que le prix du coton s’effondre, nous continuons à payer le même prix même si c’est encore plus cher, car nous nous engageons à payer un prix juste toute l’année. Si au contraire, la bourse s’emballe et le cours du coton explose, nous payons le prix convenu voir un peu plus élevé, pour pouvoir tout de même permettre aux agriculteurs de faire une marge supplémentaire si le cours de la bourse dépasse les montants convenus.

 

Cette situation n’était jamais arrivée en 20 ans, mais, depuis fin 2020 et jusqu’à la date de rédaction de cet article en avril 2022, nous nous trouvons malheureusement dans ce cas de figure.

 

Nous travaillons en réel partenariat avec la coopérative, nous nous engageons sur des volumes 18-24 mois à l’avance, pour permettre à la coopérative de planifier les cultures de coton et d’obtenir des crédits locaux grâce à nos engagements. Certaines années, les crédits locaux et les aides des organismes internationaux (Banque mondiale, ONU, …) ne sont pas suffisant pour les coopératives, et ces années-là nous préfinançons l’achat de semences de coton bio 18 mois à l’avance, au prorata de notre engagement en volume. De cette manière, nous sécurisons les fermiers et évitons qu’ils ne soient tentés par des agents commerciaux de multinationales de semences OGM, qui leur feraient perdre leur certification bio pour minimum 3 ans.

 

Respect des rotations des cultures, de la biodiversité et de l’alimentation locale

 

Tout cela permet à la coopérative et aux communautés d’agriculteurs certifiés Bio et Fairtrade de pouvoir planifier leurs cultures, tout en respectant les rotations de cultures dans le but de garder la terre riche en nutriments et de pouvoir planifier leurs revenus. Cela est assez unique dans le domaine de l’agriculture de petits fermiers dans les pays en voie de développement. La rotation des cultures se fait avec des cultures de ressources essentielles comme le maïs, le blé et d’autres graines nécessaires dans l’alimentation locale. Les rotations entre ces différentes cultures, pendant 2 ans, et le coton, maximum une fois tous les 3 ans, sans produits chimiques et sans OGM permet de garder le sol riche en nutriments. La terre étant donc vivante , elle est capable de continuer à nourrir les communautés locales pendant de nombreuses générations.

 

Avec les 13,5% qui dépassent le Premium Fairtrade, la coopérative investit dans la formation, l’éducation, la santé et le développement des villages et des communautés d’agriculteurs. C’est ce qu’on appelle une coopérative « Best Practice ». À ce niveau-là, on les compte sur les doigts de deux mains au maximum, à l’échelle mondiale.

 

Nos certifications Bio GOTS et Fairtrade nous permettent de garantir la traçabilité sur cette chaîne de valeurs authentique et honnête à laquelle nous participons et dont nous sommes à la fois fiers et reconnaissants.

 

Voilà, vous savez maintenant pourquoi, au-delà de sa qualité et sa douceur que vous connaissez, notre coton est si différent. Toutes ces raisons lui confèrent une âme, une histoire, et pour rien au monde, nous ne ferions marche arrière. Malheureusement, il y a aujourd’hui encore, trop de marques qui utilisent du coton non-certifié, voir du coton conventionnel afin d’augmenter leurs marges bénéficiaires et leurs quantités de production.

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